Quand on
demande à Yannick Agnel ce qui
l’a incité à devenir ambassadeur
de la filière sports-études d’Acadomia
– spécialiste du soutien
scolaire, de l’e-education, dont
Philippe Coléon, le directeur associé,
était à Baltimore en début
de semaine dernière –, la réponse
fuse : « La mentalité française
et la manière dont ne sont pas
structurés le sport et les études
en même temps, c’est assez
alarmant. »
Le nageur a des souvenirs
mitigés de sa scolarité.
« Au collège, c’était le côté tu es
sportif, donc tu n’es pas fait pour
l’école et tu te fais saquer par les
profs. » Heureusement, il y a eu le
lycée ensuite et la structure
sports-études à Nice, « grâce à
laquelle j’ai pu avoir mon bac S
avec mention. »
Le but est de proposer des solutions
applicables à la plupart des
sportifs-étudiants ou étudiants sportifs.
Le plus gros chantier se situe
après le bac (« les structures sont
inexistantes »), là où les États-Unis, son pays d’adoption, sont si
forts avec le système sportif universitaire
(NCAA). «À l’université,
je suis allé voir la personne en
charge des sportifs de haut niveau,
et elle m’a dit : “Bon, tu sais,
pour récupérer les cours, c’est un
peu la débrouille.” Ben non, je
passe huit heures par jour dans
l’eau ou à la musculation, je n’ai
pas le temps pour des choses qui
sont de la débrouille et sans organisation…
»
En s’engageant ainsi, Yannick
Agnel, veut aussi « rendre aux
gens qui [lui] ont donné, notamment
ceux de l’association de
[son] lycée, qui se donnaient
corps et âme. »
(L'Equipe)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire