Les échecs rencontrés lors des
dernières candidatures ne sont
sûrement pas étrangers aux réticences
des Français. Comment,
alors, donner l’envie de croire
enfin au succès ?
«Il ne faut pas
être candidat pour 2024, mais
candidat pour les Jeux, tranche
Loïc Yviquel, cofondateur de
l’agence Sportlab. Si on ne les
obtient pas pour 2024, eh bien ce
sera pour 2028 ou 2032. Dans
cette configuration, on se mettrait
dans une dynamique de
victoire. »
D’autres analystes insistent
sur le fait qu’un champion
doit porter la candidature
parisienne, à l’image de Jean-Claude Killy avec celle d’Albertville
en 1992, afin de renvoyer
une image de réussite. «Une des
clés, ça sera l’investissement des
athlètes, dit l’un d’entre eux. Début
2012, seuls 48% des habitants de Tokyo étaient
favorables
à la candidature de leur ville aux
Jeux de 2020. Et l’an dernier,
juste avant la désignation, ce
taux s’élevait à plus de 80%. Entre-temps, le comité de pilotage
avait impliqué les meilleurs
sportifs japonais dans un vaste
plan média. Cela a culminé avec
un défilé dans les rues de Tokyo
des médaillés des Jeux de Londres,
qui a attiré plus de 500.000
personnes. »
Les héros français
de Londres, pourtant riches en
médailles d’or (11, contre 7 pour
les Japonais) ont, eux, été accueillis
sur les Champs-Élysées
par… quelques dizaines de milliers de curieux.
Pour convaincre,
y a du boulot !
(L'Equipe)
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