L'immense succès du Grand départ du Yorkshire en juillet a boosté les
candidatures étrangères à l'accueil du Tour de France, constate son
directeur Christian Prudhomme.
La Grande Boucle s'élancera en
juillet prochain des Pays-Bas (Utrecht) pour la 6e fois de son histoire,
de l'étranger pour la 21e fois. Mais, depuis cette annonce intervenue
l'hiver dernier, des demandes venues d'autres pays ont afflué auprès des
organisateurs, qui s'efforcent de distinguer entre les candidatures
officiellement déposées et les approches plus ou moins poussées.
Les Britanniques proposent plusieurs pistes entre Manchester, Edimbourg et Londres (ville-départ du Tour en 2007), les Belges cherchent une ouverture (Anvers, Bruxelles).
Les
Espagnols relancent un projet séduisant (Barcelone) qui avait failli
aboutir voici quelques années. Les Allemands, fait nouveau après
plusieurs années de désamour affiché envers le cyclisme, se déclarent
intéressés (Mannheim, voire Munster).
Les Italiens, au moins pour
la partie nord du pays, tentent de se ranger derrière une candidature
unique et prestigieuse (Venise) dans un pays qui n'a jamais reçu le
Grand départ, "une incongruité" de l'avis de Christian Prudhomme. Les
Croates, eux, se prennent à rêver d'abolir les distances.
Car le
directeur du Tour a rappelé à maintes reprises qu'un Grand départ devait
être "naturel": "Y a-t-il des champions, des courses, une histoire dans
le pays d'accueil, une passion pour le vélo, que ce soit pour la
bicyclette ou le vélo de compétition? Après, il existe des limites
techniques, logistiques et aussi sportives. Pour moi, c'est un retour à
vélo jusqu'aux frontières françaises, à la traversée de la Méditerranée
ou de la Manche près. Il faut qu'on puisse rentrer en France en 3-4
jours, qu'il n'y ait pas de rupture".
(AFP)
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