Le comité directeur de l'Union cycliste internationale (UCI) a adopté
mardi un compromis à propos de la réforme du cyclisme sur route qui
prévoit notamment une durée des licences plus longue pour les équipes et
une révision des classements.
"Les principes majeurs ont été
approuvés", s'est félicité l'UCI à propos du vote intervenu avant la
réunion des membres du comité directeur mercredi et jeudi à Richmond.
"Des
licences UCI WorldTour d'une durée de trois ans seront attribuées à un
maximum de 18 équipes pour les saisons 2017-2019", a annoncé la fédération internationale présidée par le Britannique Brian Cookson en estimant
que "cela devrait encourager les investissements qui augmenteront la
stabilité de la structure des équipes".
Les équipes devront
respecter un cahier des charges, qui sera obligatoire pour l'ensemble
des groupes de première division en 2017. Ce système, qui vise à ce que
"tous les coureurs soient soutenus et supervisés de manière adéquate",
est en phase-test pour le moment avant d'être introduit comme condition
pour l'obtention de la licence.
"Un nombre limité de nouvelles
courses rejoindront le WorldTour (1re division) dès 2017", a annoncé
également l'UCI. "Les règles de participation actuelles seront
maintenues pour les épreuves WorldTour existantes mais de nouvelles
règles s'appliqueront aux nouveaux événements rejoignant l'UCI
WorldTour, afin d'encourager la croissance et la globalisation du
cyclisme".
Quant aux classements, qui suscitent actuellement nombre de critiques, ils seront revus dans leur ensemble.
"Le
classement individuel deviendra universel en intégrant tous les
événements, de la première à la troisième division. Le classement par
nations sera universel lui aussi et se basera sur le classement
individuel des huit meilleurs coureurs de chaque pays" (au lieu de cinq
actuellement), selon les précisions de l'UCI.
Des classements
individuels additionnels sont également envisagés pour récompenser le
meilleur grimpeur, le meilleur sprinteur, le meilleur coureur de courses
d'un jour et le meilleur coureur d'épreuves par étapes, "afin
d'augmenter encore l'engagement des fans et des médias".
L'UCI
avait annoncé de longue date une réforme d'ensemble, nécessitant
l'accord des équipes et des organisateurs aux intérêts en partie
antagonistes. L'un des axes du projet initial était une transformation
en profondeur du calendrier des courses.
(AFP)
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