Le président exécutif de la Premier League anglaise Richard Scudamore ne souhaite pas la victoire du "oui" lors du référendum britannique sur la sortie de l'Union européenne, organisé le 23 juin, qui irait à l'inverse du "processus d'ouverture" du championnat et des clubs.
"Vous ne pouvez pas tout rompre, vous devez négocier, organiser, influencer, a argué Scudamore lundi au micro de la BBC. "Il y a un processus d'ouverture de la Premier League, ce serait totalement incongru de prendre la direction inverse".
Scudamore a dénoncé les arguments défendus par les partisans du Brexit, qui promettent que la Grande-Bretagne pourra "prendre en main son destin" une fois hors de l'UE.
"Cela ne semble pas logique, alors que nous pouvons voyager et être accueillis partout dans le monde parce que nous sommes ouverts aux affaires, à la discussion et à la coopération", a-t-il estimé.
"Les règles de l'UE freinent notre capacité à développer nos talents locaux et restreignent l'accès à ceux du monde entier", avait au contraire défendu Robert Oxley, porte-parole de la campagne pour le Brexit.
D'après lui, l'argent destiné à financer le budget de l'UE permettrait, en cas de sortie de la Grande-Bretagne, de financer le développement des sports pratiqués sur herbe.
Lors de la saison 2015/2016, la Premier League a généré 3,3 milliards de livres (4,3 milliards d'euros) de revenus, selon un rapport publié par le cabinet de conseil Deloitte, ainsi que 8,3 millions de livres (10,8M euros) issus des contrats télévisés au niveau mondial.
(AFP)
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