Depuis quelques années, la FFBP souffre financièrement et n’a pu conserver ses deux salariés. L’un d’eux, déclaré inapte au travail après un long arrêt maladie, a dû être licencié. Le second, le poste d’éducateur sportif, tient toujours, sous la forme d’un emploi aidé, subventionné par la région à hauteur de 14 000 ¤. « Ce poste nous permet de continuer notre travail de développement auprès des jeunes, précise Prévot. D’ailleurs, sur le plan sportif, ça va beaucoup mieux grâce notamment à nos interventions en milieu scolaire et au travail des clubs qui sont désormais obligés de former des jeunes. » En décembre 2012, lorsque Samuel Prévot a été élu à la tête de la Fédération, celle-ci comptait 500 licenciés. Aujourd’hui, les effectifs se montent entre 650 et 700 licenciés. « La politique de formation des jeunes a été lancée il y a maintenant dix ans, lorsque René Cazier présidait la fédération. On voit aujourd’hui qu’elle porte ses fruits. »
Trois clubs en plus
Faute de salariés, la FFBP fonctionne, encore plus
qu’auparavant, par le bénévolat. Un système qui a ses limites... encore
plus dans une région comme les Hauts-de-France. «
Forcément, on s’interroge, reprend le président. On
a souvent posé la question aux élus mais on n’a pas eu beaucoup de
réponses jusqu’alors. Jusqu’au 1er janvier 2017, on conserve nos
interlocuteurs picards. Ensuite, on ne sait pas trop...
» Si la subvention du Conseil Régional n’a pas
diminué en 2016 (20 000¤ en plus de l’emploi aidé), les acteurs du
ballon au poing ne peuvent qu’espérer qu’il en soit de même en 2017. «
Pour ramener le budget de la Fédération (ndlr : qui se monte à 150 000 ¤) à l’équilibre, il va nous falloir deux exercices sans baisse de subvention,
compte Samuel Prévot, déjà au travail pour l’incontournable rendez-vous
du 15 août à La Hotoie à Amiens et du Poing d’Or début septembre. On
a des craintes, comme toujours depuis quelques années. Mais le nombre
de licenciés continuant à croître, on montre qu’on est encore bien
présent. On défend notre identité. Et puis, on ne coûte pas cher. On n’a
pas besoin d’une piscine ou d’un stade neuf. Juste de terrains
existants qui sont entretenus par les communes et par les clubs. »
Des clubs dont le nombre est passé de 27 à 30 depuis 2012, uniquement
dans la Somme, mais qui ne sont pas représentés dans les grandes villes
du département.(Le Courrier picard)
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