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Pendant la préparation des Jeux, le comité d’organisation de
Rio 2016 a tenu trois séries de discussions avec des ONG œuvrant dans
les domaines social et environnemental. Il a mis en œuvre plus de 70 %
des 200 suggestions reçues et il a ouvertement communiqué sur celles
qui ne pouvaient pas être appliquées. Le Programme des Nations Unies
pour l’environnement (PNUE) a joué le rôle de médiateur dans ce
processus de concertation.
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Le programme de durabilité de Rio 2016 a reçu la certification
ISO 20121, après audit effectué par une tierce partie et confirmant que
le plan de durabilité pour les Jeux suivait les meilleures pratiques
internationales et avait été pleinement mis en œuvre. Tout au long de
la chaîne d’approvisionnement, le niveau des pratiques
environnementales a ainsi été relevé.
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Contre le réchauffement climatique, l’action de Rio a été bien
au-delà de l’appel lancé lors de la cérémonie d’ouverture. Des
technologies économes en énergie et à faibles émissions de carbone ont
été mises en place au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique latine.
Ceci s’est soldé par une réduction des émissions de carbone de 2,2
millions de tonnes et a démontré la faisabilité de modes de production
agricole et industrielle moins polluants.
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En partenariat avec FSC, MSC et ASC, le comité d'organisation
de Rio 2016 a incité les fournisseurs à obtenir les certifications
correspondantes pour le bois (chaîne d'approvisionnement), le poisson
et les produits de la mer. Environ 70 tonnes de poisson certifié ont
été servies, dépassant le volume de Londres 2012 où 40 tonnes de
poisson certifié avait été servies. Et c’est du bois certifié à 100 %
qui a été utilisé pour les opérations des Jeux.
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44 hectares de végétation indigène ont été restaurés sur le
terrain de golf, auxquels s’ajoutent 7,3 hectares de végétation
naturelle restaurés dans le Parc olympique.
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Neuf kilomètres de cours d'eau ont été récupérés par régénération des rives et drainage.
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L’infrastructure sanitaire (stations d’épuration) a été
développée et de meilleures pratiques de gestion environnementale ont
été mises en place.
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Une nouvelle station de traitement des déchets capable
d’absorber 9 000 tonnes de déchets par jour a vu le jour tandis que
dans le quartier ouest de Rio, 10 nouvelles stations de traitement des
eaux usées ont été créées et 2 100 km de canalisations posés pour le
système de collecte.
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La dernière décharge de Rio a été fermée en 2012.
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1 100 tonnes de déchets ont été recyclées pendant les Jeux,
notamment par des coopératives locales, avec des revenus à la clé pour
les ramasseurs de déchets. Avant le début des Jeux, 356,19 tonnes de
déchets recyclables avaient été envoyées à des coopératives ou usines
de recyclage.
(CIO)
vendredi 24 mars 2017
Jeux Olympiques de Rio 2016 ; quel héritage environnemental ?
La durabilité environnementale est un élément clé de tout projet olympique et Rio 2016 n’a pas fait exception. Le comité d’organisation a travaillé à tous les niveaux – local, national et international – pour assurer que les normes en matière de durabilité environnementale soient pleinement prises en compte dans la planification et la livraison des Jeux, et au-delà.
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- politiques-sportives
- Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.
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