Le débat sur la remise en cause des privilèges fiscaux de l’AS Monaco passionne les présidents
de L2, aux avis très divers. Verbatim...
"Le problème n’aurait jamais
été soulevé si l’ASM n’était pas sur le point
de remonter en L1. Or les clubs de L2 sont
tout aussi lésés." Jean-Louis Gazeau, président de Nîmes
"Le problème est-il la fiscalité monégasque
ou plutôt la façon globale dont le foot est
géré ?" Claude Michy
(Clermont)
"Pour moi, il n’y a aucun problème." Olivier Delcourt (Dijon)
"C’est dommage
d’embêter un investisseur au gros pouvoir
d’achat (2), prêt à injecter beaucoup
d’argent. On se tire une balle dans la tête !
Nos instances du foot feraient mieux de tout
tenter pour convaincre le gouvernement de
faire bénéficier les autres clubs d’un régime
fiscal spécifique, plutôt que de s’en prendre
à Monaco. Mais bien sûr, c’est plus facile
d’attaquer un seul club que de traiter le problème
en profondeur... Si on veut que l’ASM
aille jouer en Italie, continuons !"
Waldemar
Kita (Nantes)
"Dans le contexte économique actuel, très difficile, cette situation devient insupportable. L’ASM doit être traitée comme les autres. Et si au prétexte d’une convention entre États, on nous empêche de remettre un peu d’équité dans le système, on est prêts à aller plus loin, y compris jusqu’à boycotter Monaco. Ce ne serait pas très honorable d’avoir un club sacré champion sans jouer…" Jean-François Fortin (Caen)
"Aller en
justice serait pathétique, il faut que cela reste
dans la famille du foot. Monaco s’est trop éloigné
du foot français. Auparavant, ce club
avait les mêmes avantages, mais il fournissait
l’équipe de France en grands joueurs
(Henry, Trezeguet, Petit…) et achetait
beaucoup chez nous. Le lien s’est distendu
et c’est de là que vient la crispation." Bertrand Desplat (Guingamp)
"Monaco est un club dopé !Au moment où la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) est de plus en plus intransigeante et ou le fair-play financier mis en place par l’UEFAva entrer en vigueur, il faut forcément mettre fin à cette flagrante injustice." Frédéric Sebag (Tours)
"Sinon,
on n’a qu’à mettre le Luxembourg, Andorre
et le Liechtenstein dans le championnat de
France…" Pascal Urano (Sedan)
(Source : L'Equipe)
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