Dans une interview du 6 septembre au
quotidien 20 minutes, la candidate de l'UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet regrettait le "sous-investissement" de la ville en matière
d'équipements sportifs de proximité, et promettait, si elle était élue, d'y
consacrer 170 millions d'euros. Selon la candidate, sur les 600
millions d'euros programmés dans le budget 2008-2014, "ce ne sont que
382 millions d'euros qui ont été dépensés", en majorité pour "quelques
grands équipements", et "quand on regarde ce qui a vraiment été dépensé
en entretien sur les équipements existants, on est à 75 millions
d'euros. C'est-à-dire que nous sommes en situation de
sous-investissement". Elle promet en conséquence "si les Parisiens
(lui) font confiance", d'investir "les 170 millions nécessaires à la
rénovation des équipements sportifs de proximité", ce qui permettra "une
meilleure disponibilité". Elle souhaite aussi "engager des négociations
avec les personnels de la ville pour étendre les horaires d'ouverture
avec plus de nocturne par exemple". Nathalie Kosciusko-Morizet
reproche par ailleurs à la municipalité socialiste d'avoir "multiplié
par quatre le prix" demandé aux associations sportives pour avoir accès
aux équipements.
"Ce
sont des chiffres mensongers. Au terme de cette mandature, nous aurons
bien investi 600 millions d'euros: un peu moins de 200 millions d'euros
ont été utilisés pour le sport de haut niveau comme pour le stade
Jean-Bouin, et 400 millions pour les équipements sportifs de proximité",
a réagi auprès de l'AFP l'adjoint de Bertrand Delanoë chargé des
sports, Jean Vuillermoz. La ville a par exemple investi 60
millions d'euros pour le Carreau du Temple (IIIe), 40 millions pour le
stade Ladoumègue (XIXe) et 27 millions pour le gymnase de Beaujon
(VIIIe), a-t-il précisé. M. Vuillermoz a aussi rappelé que la
dernière piscine inaugurée par la droite à Paris l'avait été en 1992,
alors qu'entre 2001 et 2014, "six ont été inaugurées ou reconstruites".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire