La Ligue de football professionnel (LFP) et la fédération française de football (FFF) se sont constituées partie civile mercredi
dans l'affaire des matches truqués présumés en L2 la saison écoulée, a
indiqué à l'AFP une source proche du dossier.
Les deux plus hautes
instances du foot français ont effectué leur démarche auprès des juges
parisiens Serge Tournaire et Hervé Robert, en charge du dossier. Au
coeur de cette affaire, il y a le club du Nîmes Olympique, suspecté
d'avoir arrangé ou tenté d'arranger des matches pour se maintenir en L2
la saison passée.
Huit personnes sont en garde à vue dans cette
affaire, dont le président du Nîmes Olympique Jean-Marc Conrad, celui de
Caen (aujourd'hui en L1) Jean-François Fortin ou encore l'entraîneur de
Dijon (L2) Olivier Dall'Oglio.
La corruption et les soupçons de
truquage sont "un poison mortel pour notre sport et pour le sport en
général", avait déploré mardi le président de la LFP, Frédéric Thiriez.
(AFP)
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