Le Comité olympique italien (Coni) a annoncé mardi avoir choisi Luca Cordero di Montezemolo, ancien président emblématique de Ferrari, pour diriger la candidature de Rome pour les jeux Olympiques 2024.
Archétype de ces grands patrons "à l'italienne", le marquis de Montezemolo, contraint à la démission de Ferrari à l'automne, est désormais aux manettes d'Alitalia et avait déjà été à la tête de l'organisation du Mondial-1990 de football.
Il a d'ailleurs joué un rôle dans presque toutes les entreprises importantes en Italie, du chausseur Tod's au banquier Unicredit, du géant Fiat à la présidence de Confindustria, le syndicat des patrons italiens.
"Luca Montezemolo est et sera l'ambassadeur parfait au niveau international d'une Italie innovante à laquelle on peut faire confiance", s'est réjoui dans un communiqué Graziano Delrio, bras droit du chef du gouvernement Matteo Renzi.
Ce dernier avait annoncé en décembre la candidature de la ville italienne, malgré l'endettement public du pays et malgré les scandales de corruption qui éclaboussent sa capitale.
Le projet pour 2024 "n'est pas fait de grandes infrastructures ou de grands rêves, mais de grandes personnes", avait alors déclaré M. Renzi. "L'Italie réunit toutes les conditions pour se mettre en jeu, sans laisser nos problèmes nous empêcher de rêver", avait-il ajouté.
Les villes candidates doivent déposer leur dossier en septembre, et le nom de la ville hôte des JO-2024 sera dévoilé durant l'été 2017 à Lima. Rome devrait affronter Paris, Boston (Etats-Unis), une ville allemande (Berlin ou Hambourg) et d'autres candidats encore non déclarés.
(AFP)
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