L'hippodrome de Longchamp fermera ses portes le 5 octobre, le
lendemain de l'Arc de Triomphe, pour deux ans de travaux, a annoncé la
Société France Galop mardi.
Le gouvernement avait officialisé le
10 septembre son accord pour les travaux de réhabilitation de
l'hippodrome parisien, un projet de 131 millions d'euros.
"Le
bâtiment et ses fonctionnalités sont conçus pour s'adapter à l'évolution
de la fréquentation, entre courses de galop à très forte notoriété,
comme le Qatar Prix de l'Arc de Triomphe qui rassemble 60.000
spectateurs et réunions de courses régulières à public plus restreint", a
expliqué Bertrand Bélinguier, président de France Galop.
Sur une
zone bâtie de près de 11 hectares sur les 55 hectares du site, le
nouveau Longchamp prévoit notamment la reconstruction de la tribune du
Jockey club (environ 10.000 places). Les dernières tribunes construites
datent des années soixante (1962/1964).
"France Galop a choisi
Dominique Perrault, +l'architecte de la Grande Bibliothèque de France+
pour l'originalité de son projet architectural, fidèle à l'esprit et
l'histoire de l'hippodrome. L'ouverture sur le bois et la légèreté de la
construction nous a séduit", a précisé M. Bélinguier.
Le nouveau
Longchamp se veut aussi un modèle de performance écologique conjuguant
des dispositifs énergétiques passifs (orientation au soleil, isolation,
ventilation naturelle, éclairage naturel) ou actifs (production
d'énergie renouvelable, pompes à chaleur géothermique, panneaux
photovoltaïques...).
Temple mondial de la vitesse des courses de
galop, l'hippodrome de Longchamp inauguré le 27 avril 1857 en présence
de Napoléon III, organise chaque année, une trentaine de réunions de
courses de plat dont l'Arc de Triomphe qui sacre le champion du monde du
galop.
Le champ de courses de Longchamp devant rouvrir en
septembre 2017, l'édition 2016 du Qatar Prix de l'Arc de Triomphe aura
lieu sur l'hippodrome de Chantilly (Oise) où se courent au printemps,
les Prix du Jockey-Club et de Diane.
Interrogé par ailleurs sur
la fermeture évoquée d'un des huit champs de courses parisiens, M.
Bélinguier a affirmé "que le choix n'était pas arrêté".
"La décision sera instruite de façon très objective dans les deux années à venir", a-t-il dit.
Un hippodrome européen sur deux est en France.
(AFP)
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