lundi 13 février 2017

La Commission européenne satisfaite de la promotion de l'activité physique dans les Etats membres

La "promotion transversale de l'activité physique bienfaisante pour la santé (APBS)" connaît une "évolution positive" dans les Etats membres de l'Union européenne, affirme la Commission européenne dans un rapport récemment mis en ligne.
Dans ce document, la Commission nous apprend tout d'abord que 27 pays sur 28 (la Grèce n'a pas pris part à l'enquête) ont élaboré des politiques ou des plans d'action nationaux dans un ou plusieurs secteurs couverts par les 23 indicateurs constituant le cadre de suivi en matière d'APBS.
Globalement, un seul pays a entièrement mis en oeuvre l’ensemble des indicateurs (Finlande) et cinq pays (Belgique, Allemagne, Slovénie, Royaume-Uni et Hongrie) ont mis en oeuvre 20 indicateurs ou plus. La France, elle, n'a mis en place que 14 des 23 indicateurs. Les mauvais élèves, avec moins de 10 indicateurs, sont la Croatie, Chypre, le Portugal et la Slovaquie.
Le rapport fait par ailleurs remarquer que seuls sept pays ont mis en oeuvre des politiques couvrant tous les domaines thématiques du cadre de suivi (sport, santé, éducation, environnement, etc.). On trouve en tête des thématiques les plus souvent mises en œuvre, avec 22 pays concernés sur 27, la promotion des politiques nationales en matière de "sport pour tous" ainsi que les politiques dans le secteur de la santé. 17 pays ont ainsi introduit des formations relatives à l’activité physique dans les programmes de cours des professionnels de la santé.

La promotion des infrastructures de loisir en retard

Côté thématiques toujours, des politiques en faveur des APBS en lien avec l’environnement, l’urbanisme et la sécurité publique (y compris les transports) ont été mises en oeuvre dans 19 pays, Certains ont ainsi introduit des mesures d'incitations fiscales pour favoriser la marche ou l'utilisation du vélo : remboursement de la TVA sur l'achat de vélos, indemnité pour effectuer le trajet domicile/travail à pied ou à vélo.
Egalement plébiscitée : la thématique éducation. 19 pays ont mis en œuvre des politiques dans ce secteur et tous les Etats membres prévoient des heures d’éducation physique obligatoires dans les écoles. Certains pays vont même plus loin : les pauses actives entre les cours voire pendant les cours sont proposées respectivement dans 8 et 4 pays. Enfin, des actions locales visant à promouvoir l’activité physique auprès des seniors ont été rapportées dans 13 pays.
En revanche, la thématique visant à promouvoir des programmes "Clubs sportifs pour la santé", qui encouragent les clubs à investir dans des activités sportives liées à la santé, n'ont été mis en place que dans sept pays. Autre thématique peu prisée : les lignes directrices européennes pour l’amélioration des infrastructures pour l’activité physique de loisir n'ont été mis en œuvre que dans quatre pays.
Si la Commission se félicite d'une "évolution positive", elle pointe le manque de données fiables sur les niveaux d’activité physique dans la population. "La publication de données contradictoires obtenues à partir d’instruments d’enquête différents représente un problème qu’il est nécessaire de résoudre", conclut-elle. Son prochain rapport sur le sujet est prévu dans trois ans.

(Localtis)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.