"Nous avons accrédité 1.200 agents de sécurité ce qui est un peu plus qu'en 2016", a affirmé Jacques Le Méné, responsable sûreté de Roland-Garros, sans préciser le taux d'augmentation, lors d'un point presse après l'attentat-suicide de Manchester qui a fait au moins 22 morts.
"Nous sommes toujours à une phase de niveau 2 de sécurité renforcée
(risque d'attentat du plan Vigipirate). On reste sur le même dispositif.
Il n'y a pas eu de consigne particulière de notre partenaire sécurité,
qui est la préfecture de police de Paris", a expliqué pour sa part
Stephan Post, porte-parole de la FFT qui organise le deuxième tournoi
majeur de tennis de l'année.
"On fait vraiment une priorité de la sécurité dans nos actions. Nous
ne sommes pas aguerris à une situation d'attentat dans le sens où nous
n'en avons pas vécu mais nous sommes formés, nous avons fait des
simulations et des répétitions. Avec l'expérience de l'an passé, notre
système est plus performant", a renchéri Stephan Post.
Comme en 2016, la FFT a mis en place trois points de passage
obligatoires aux abords du complexe de la Porte d'Auteuil à Paris, avec
pré-filtrage, passage au détecteur du type magnétomètre et palpations.
L'ouverture des portes pour le public a été généralisée à 9h30 pour
"améliorer la fluidité et éviter des situations d'attroupement", a
précisé Stephan Post.
Environ 450.000 spectateurs sont attendus de dimanche au 11 juin à
Roland-Garros, avec des pics d'affluence à 35.000 personnes pour les
journées les plus chargées.(AFP)
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