Le FC Barcelone a annoncé jeudi un record historique de son chiffre
d'affaires, 608 millions d'euros pour la saison 2014-2015, mais une
chute de son bénéfice lié au paiement de transferts et de primes.
"Le
club fait des bénéfices, il est solide (...) Nous sommes en bonne voie
d'atteindre l'objectif d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires que
nous nous sommes fixés", a assuré la vice-présidente compétente pour le budget du club Susana Monje, lors d'une conférence de presse à Barcelone.
Le
chiffre d'affaires du Barça, auteur du quadruplé championnat-Coupe du
Roi-Ligue des champions-Supercoupe d'Europe en 2015, a augmenté de 15%,
passant de 530 millions à 608 millions d'euros.
Le bénéfice a
cependant chuté de 36,5%, passant de 41 à 15 millions d'euros. Le recul
s'explique par les nombreuses victoires sur le terrain, qui impliquent
une dépense supplémentaire pour les bonus des joueurs, et par la
sanction de la Fifa interdisant au club de recruter de nouveaux joueurs
pendant un an (pour avoir enfreint la règle de transferts de mineurs).
Cette
interdiction, entrée en vigueur en janvier 2015, a contraint le club à
anticiper de nombreux transferts l'été 2014, notamment ceux de
l'Uruguayen Luis Suarez, du Croate Ivan Rakitic, de l'Allemand Marc
André Ter Stegen ou encore du Chilien Claudio Bravo.
"A cause de
la sanction de la Fifa, nous avons dû transférer le double du nombre
habituel (de joueurs) cette saison", a indiqué la vice-présidente.
Ainsi, la dette du club s'est creusée de 287 millions à 328 millions
d'euros, incitant la direction à anticiper une "situation de prudence
économique pour la prochaine saison".
Toutefois, Mme Monje dit
être convaincue que "le club pourra réaliser de nouveaux transferts" si
l'entraîneur Luis Enrique en fait la demande, et "se permettre
d'augmenter le salaire de ses joueurs", faisant référence à l'étoile
brésilienne Neymar, en pleine renégociation de son contrat.
Pour
la prochaine saison, le club prévoit un bénéfice de 20 millions d'euros
et un chiffre d'affaires de 633 millions d'euros. Des bénéfices venant
en majorité du secteur du marketing, sur lequel il a beaucoup misé ces
dernières années avec notamment de nouveaux contrats de parrainage,
signés en Asie et en Amérique.
(AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire