Le député Yannick Favennec a attiré l'attention du secrétaire d'État aux Sports sur le décret n° 2016-1157 du 24 août 2016 qui créé une
différence de traitement entre les pratiquants sportifs selon qu'ils
sont, ou non, licenciés. En effet, ce décret oblige les sportifs
licenciés à produire un certificat médical mentionnant l'absence de
contre-indication à la pratique de l'exercice physique. Or bien que
cette disposition ne soit pas opposable aux pratiquants non-licenciés,
la jurisprudence reconnaît la responsabilité civile des associations
sportives dès lors que survient un accident de santé sur un sportif non
licencié.
Dans sa réponse, le secrétaire d'État aux Sports explique que rien n'interdit aux clubs sportifs, affiliés ou non à une fédération
sportive, d'appliquer à ses adhérents non licenciés et non compétiteurs
les dispositions du code du sport relatives au certificat médical, en
vigueur.
Et il précise que c'est d'ailleurs le cas pour de très nombreux clubs qui
adoptent cette mesure dans leur règlement intérieur par mimétisme ou
parce que leur assureur l'exige. De plus, il est à rappeler que tout
établissement d'activités physiques et sportives doit informer les
pratiquants des capacités requises pour la pratique des activités qu'ils
organisent (article A. 322-3 du code du sport).
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