À
l’occasion du prochain Congrès de l’Union Cycliste Internationale (UCI)
à Bergen (Norvège) le jeudi 21 septembre 2017, les 45 délégués
des cinq continents désigneront le nouveau Président et son Comité
Directeur.
L’enjeu pour notre sport et notre fédération internationale est majeur, lorsque l’on connaît les défis qui attendent le
prochain Président de l’UCI et son équipe.
Fort
de mon expérience, tant à la tête de la Fédération Française de
Cyclisme (FFC) pendant 8 ans qu’à celle de l’Union
Européenne de Cyclisme (UEC) depuis 2013, j’ai décidé, avec l’appui de
la FFC, de me porter candidat à la présidence de l’UCI afin de relever
ces défis.
Le sens de mon engagement et le projet que je porte s’articulent autour de cinq axes que j’estime essentiels à la réussite
de toute action au profit du cyclisme international.
Le
premier d’entre eux réside dans le fait de renforcer l’autorité de
l’UCI avec à sa tête un Président assurant un véritable
leadership. Ainsi, le nouveau Président devra améliorer la gouvernance
de la fédération en renforçant sa capacité d’influence, le rôle des élus
et du comité directeur. L’objectif est de faire de l’UCI une fédération
internationale forte, écoutée et capable
d’accentuer sa place au sein du mouvement Olympique et Paralympique.
Le
deuxième axe de réforme sera de placer l’UCI au service de ses
fédérations nationales. Pour cela, le Centre Mondial du Cyclisme sera un
des acteurs
majeurs en développant un programme de solidarité et de coopération
destiné aux fédérations. Cela passera, aussi, par la modernisation du
format des Championnats du Monde et le développement d’outils au service
de ses membres.
L’UCI
doit également faire du cyclisme le sport du XXIème siècle. Il s’agit
de l’un des objectifs du projet que je porte. Pour cela, il convient
de privilégier le développement du cyclisme féminin, en favorisant
notamment sa structuration tant au niveau des courses que des équipes.
Il faut encourager de même toutes les actions qui visent à démocratiser
la place du vélo dans la Cité et à encourager
le déploiement de toutes ses disciplines.
Porter
une réelle ambition pour le cyclisme professionnel sera bien sûr au
centre des préoccupations de la prochaine équipe
dirigeante et constituera le quatrième axe de mon engagement. Ainsi,
une réforme crédible et sérieuse devra voir le jour, dès lors que les
relations entre toutes les familles et tous les acteurs du cyclisme
professionnel auront été pacifiées.
L’image véhiculée
par
le cyclisme à travers le monde étant un élément essentiel à son
développement, il conviendra de veiller à la crédibilité des résultats
obtenus
lors des différentes compétitions. La mise en œuvre d’un plan d’action
visant à renforcer la lutte contre la fraude technologique devra être
rapidement menée. De même, et s’agissant de la lutte contre le dopage,
une réflexion sur son évolution sera conduite,
d’un point de vue tant organisationnel en lien avec les propositions du
CIO, que scientifique en relation avec l’AMA. En outre, et parce que
gouverner c’est aussi protéger et prévenir, la prévention de la santé de
nos sportifs sera au cœur de mes préoccupations :
via l’élaboration d’une véritable médecine d’aptitude. Les risques liés
au développement des paris sportifs devront être appréhendés au mieux,
pour prémunir le cyclisme de toute manipulation néfaste à son image et
sa réputation.
Les
cinq axes programmatiques présentés constituent donc le socle de ma
candidature à la présidence de l’UCI. J’ai pu mesurer au fil des
derniers mois la forte volonté de changement des fédérations nationales
dans les orientations et la gouvernance de l’Union Cycliste
Internationale. Le projet que je présente porte cette ambition pour le
cyclisme.
- Renforcer l’autorité de l’UCI avec un Président assurant un véritable leadership
- Mettre l’UCI au service des Fédérations Nationales
- Faire du cyclisme le sport du XXIème siècle
- Porter une réelle ambition pour le cyclisme professionnel
- Garantir la crédibilité du résultat sportif et protéger les sportifs
La
Fédération Française de Cyclisme et son Président Michel Callot
soutiennent activement la candidature de David Lappartient à la
Présidence
de l’UCI :
« La
candidature de David Lappartient s’inscrit à l’appui d’un projet clair
et ambitieux pour notre fédération internationale, dont je partage
totalement le contenu. Le leadership dont il a fait preuve, tant au
niveau de la FFC que de l’UEC, est sans conteste un gage de réussite
dans la conduite des dossiers dont il aura la charge à la tête de l’UCI.
Au nom de la FFC et de ses instances dirigeantes,
je souhaite donc apporter tous mes vœux de réussite à David Lappartient
dans son entreprise afin qu’il porte haut les valeurs du cyclisme qui
nous est si cher » Michel CALLOT.
(FFC)
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