mardi 13 juin 2017

Sports et territoires tient son congèrs à Metz

Tous les acteurs du sport français, qui travaillent au quotidien dans les différentes collectivités, sont rassemblés à Metz. Le président de l’association, Jacques Vergnes-Carles, tient à « un partage du savoir ».Sports et territoires et vous ? « L’association a été créée voici vingt-quatre ans par Maurice Pujol. J’en suis le troisième président, en place depuis 2006. »
• Pourquoi avoir ressenti la nécessité de lancer ce mouvement ? « Nous n’en étions alors qu’au début de la filière sport, les collectivités n’étaient pas organisées. La professionnalisation n’était pas formalisée. »
• Aujourd’hui, on a franchi un cap ? « Oui, nous avons des personnes compétentes dans les services des sports des communes, dans les départements, les régions. Des réseaux existent enfin pour appliquer des politiques sportives. »
• Un réel changement alors ? « Il y a eu une grande évolution et une vraie professionnalisation dans les directions des sports des collectivités. »
• Des améliorations sont-elles encore possibles ? « On peut toujours faire des progrès, ne serait-ce qu’en s’adaptant aux transformations. C’est le but de ce forum : anticiper car cela bouge pas mal en ce moment. »
• Avec la naissance des nouvelles régions ? « Exact. Les services de l’État aussi ont été réformés, les fédérations ont suivi les régions, etc... »
• L’élection du président Macron est-elle bien vue dans le milieu sportif ? « Il a promis beaucoup, on verra. On a déjà un ministre à part entière, voilà longtemps que ce n’était pas arrivé. »
• Dans son programme, il avait certifié qu’il passerait le budget des sports à 1 % ! « Il faut voir ce que l’on met dans ce 1 %. Si on paye les profs d’éducation physique et sportive, il ne restera plus grand-chose. »
• Croyez-vous en l’efficacité de votre forum annuel et national ? « On est un réseau qui diffuse les bonnes pratiques. Nous mettons en commun les expériences qui marchent. Il y a un partage du savoir. Et on publie une revue mensuelle Acteurs du sport. »

« Nous ne sommes pas là pour des lobbys »

• Quelle est votre influence auprès des politiques ? « Nous ne sommes pas là pour des lobbys. Les fonctionnaires savent travailler dans l’ombre. Nous tenons à véhiculer une très bonne image du sport. A tout le monde. Sinon, on est en étroite collaboration avec l’ANDES (association nationale des élus en charge du sport) , par exemple ».
• Vous travaillez en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La Lorraine et la Moselle vous parlent ? « D’autant plus que j’ai été sept ans à Strasbourg. Il y a plein de choses réalisées et d’initiatives intéressantes dans le Grand Est. »

(Le Républicain lorrain)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.